Livres vivants
Prendre la parole est une forme de revanche
Avant de pouvoir poser des mots sur ses troubles, Adrien n’a cessé de se remettre en question « et si c’était moi qui ne faisait juste pas les choses comme il faut ? Dans son témoignage, Il nous livre son vécu des troubles anxieux et de la dépression.
Un chaton dans la jungle
Véronique a réussi à échapper aux diagnostics jusqu’à l’âge de 28 ans, malgré des difficultés rencontrées dès l’enfance, qui n’ont pas été remarquées par son entourage ni les professionnels. C’est en entrant dans l’âge adulte qu’elle a vraiment peiné à s’adapter aux études et au monde du travail.
On a tous cette petite lumière
En seulement trois jours, Aude est tombée dans l’addiction, déclenchant des années de consommation aux répercussions encore présentes dans sa vie. Avec le soutien de ses proches et une détermination puisée dans l’amour pour ses enfants, elle a lutté pour s’en sortir.
Ne m’invente pas, écoute
« J’avais l’impression qu’il fallait que je trouve ce que j’ai » ; Sol a connu l’errance diagnostique et a essayé pendant longtemps de rentrer dans la « norme » à tout prix. Aujourd’hui, il nous partage son parcours et y parle de recherche du diagnostic, anxiété, harcèlement scolaire, et rétablissement.
Au printemps, il me pousse quelques feuilles
Pour Jean-Michel, le diagnostic de bipolarité, qu’il a reçu à la suite d’un délire maniaque, a été un soulagement. Il lui a permis de mieux comprendre ce qu’il traversait. Il nous raconte comment il a vécu l’alternance de phases dépressives et maniaques.
Ça a fait un flash
Estelle a connu une longue errance thérapeutique avant de se reconnaître et de recevoir le diagnostic de trouble borderline « ça a fait un flash ce diagnostic ». Elle nous partage son vécu de ce trouble et des douleurs chroniques qui l’impactent au quotidien.
Une délinquance ratée
Pendant très longtemps, Nordine a complètement passé sous silence les traumatismes qu’il a vécu dans son enfance. L’héroïne et la délinquance sont alors apparues comme une tentative pour tenter d’apaiser ses souffrances, passant en conséquence 25 ans de sa vie en détention.
Notre combat est notre force
Pour Cathy, l’acceptation de son diagnostic a été un long chemin. « Il m’a fallu 15 ans pour accepter mon diagnostic ». Le regard des autres a souvent été un poids, elle nous partage son vécu de la stigmatisation, que ce soit dans le milieu familial ou du travail.
La vie trouve toujours son chemin
Les étiquettes, Vincent y a été confronté déjà depuis qu’il était tout petit. Et elles ne l’ont pas vraiment quitté depuis. Il nous raconte avec beaucoup de justesse comment les qualificatifs qu’on lui a attribués très tôt l’impactent encore aujourd’hui : « Toute cette stigmatisation qui est intervenue assez tôt, ça marque à vie ».
Extra-terrienne
Isa a connu un parcours de vie difficile marqué par l’auto-stigmatisation, le sans-abrisme et les troubles psychiques. Elle s’est battue pour retrouver un logement et pour ses enfants. Elle éclaire particulièrement à travers son témoignage à quel point avoir un logement est primordial pour aller vers le rétablissement.
Les cordonniers mal chaussés
« J’ai vécu ma vie entière en étant médecin, en étant psychothérapeute, en allant voir des psychiatres, sans savoir que j’étais moi-même concernée ». Bien que Florence soit une professionnelle de la santé, elle n’a reçu son diagnostic de trouble bipolaire que tardivement, après avoir traversé une sévère dépression et un burn-out.